Au fil de mes spectacles et prestations, j’utilise de nombreux accessoires, parfois méconnus, et d’autres qui sont cultes. Des objets parfois très anciens et d’autres plus récents. Je vous en présente quelques-uns ici :
L’alphabet runique ou futhark — terme formé à partir du nom de ses six premières lettres — est un alphabet qui fut utilisé pour l’écriture de langues germaniques par des peuples parlant ces langues, tels les Scandinaves, les Frisons, les Anglo-Saxons, etc. Il existe aussi des runes hongroises et des runes turques, deux systèmes indépendants.
D’après la légende, Odin dieu de la guerre, resta pendu neuf jours et neuf nuits sur les branches d’Iggdrasill (l’arbre du monde) et reçut à travers cette méditation et cette souffrance le savoir sacré des runes. Ces caractères étaient considérés comme sacrés et permettaient donc une certaine écriture, mais étaient aussi comme des talisman, chaque rune ayant une signification particulière.
Je les utilise notamment pour les routines (tours) de divination et mentalisme.
Les contes de fées ont bercé nos enfances… mais ce ne sont que des histoires, dit-on !
Les fées sont des êtres fantastiques, du sexe féminin, qu’on suppose douées d’un pouvoir surnaturel. Les contes nous les montrent qui président aux naissances, font aux enfants des dons précieux ou funestes, conseillent leurs amis, ruinent leurs ennemis, interviennent dans les soins du ménage, fascinent les beaux jeunes gens et les belles jeunes filles et les entraînent au fond des lacs, hantent les bois, les fontaines, les rivières, dansent au clair de lune dans les clairières, chevauchent dans les nuages ou sur les montagnes. Ce sont des créatures souvent charmantes et jeunes, parfois vieilles et édentées, bonnes ou perverses, toujours capricieuses, toujours insaisissables, s’entourant de vague et de mystère, n’aimant point qu’on les poursuive ou qu’on cherche à violer leur secret.
Et si finalement tout cela était vrai ? Et si le petit peuple existait vraiment ? Je vous présente ici un « pot à fées ». La première fois que je l’ai trouvé dans le recoin d’une vieille masure, il était bien fermé. Lorsque j’ai ouvert ce pot, une luciole s’est échappée. A côté de ce pot, j’ai trouvé des photos assez troublantes.
Les fées existeraient- elles donc vraiment ?
Il s’agissait ici d’une moyenne illusion qui faisait partie de mon répertoire pendant plusieurs années : la femme coupée en deux à la scie sauteuse. Habituellement, le magicien est sur scène avec une boite qu’il nous montre comme étant vide. Puis il demande à une charmante demoiselle de s’allonger dans la boite. Il referme la boite et on ne voit à présent que la tête et les pieds de son assistante. Pour prouver que les pieds qui dépassent sont bien réels, la jeune femme s’amuse à les faire bouger.
Et c’est là que les choses sérieuses commencent. Le magicien va alors utiliser un outil (tronçonneuse, sabre, plaque de métal…) et découper la boite en deux. Puis il sépare les deux moitiés. Çà y est, madame est en deux morceaux. L’illusion est parfaite !
Sauf que dans la version que j’effectuais, la femme était sur la table : pas de boîte ! Tout à la vue du spectateur. La lame était plus grande qu’à l’habituelle, mais la scie sauteuse avait été totalement redécorée pour rentrer dans l’esprit de mon univers.
Vous connaissez le Rubik’s cube, ce jouet datant de 1974 et qui s’est popularisé à travers le monde dans les années 80. Le Rubik’s Cube est un cube dont chaque face est divisée en neuf cubes miniatures qui peuvent tourner indépendamment les uns des autres. En fait le cube est composé d’un axe central portant les centres des 6 faces, de 8 cubes de coin à 3 faces visibles et de 12 cubes d’arête à 2 faces visibles. À l’état final, chaque face du cube est d’une couleur homogène et différente des autres, mais la rotation indépendante de chaque face provoque un mélange des petits cubes de coin et d’arête.
Le but du jeu est, après avoir mélangé les six faces, de manipuler le cube pour tenter de lui rendre son apparence d’origine, avec les six faces de couleurs unies. Les couleurs des faces du cube original sont : blanc en face de jaune, vert en face de bleu, orange en face de rouge. Sur les versions non originales, les positions relatives des faces de couleurs et même parfois les couleurs peuvent changer.
Le speed-cube que j’utilise est la version « professionnelle » de cet objet culte intergénérationnel pour joueur exigeant. Sa capacité de rotation est beaucoup plus aisée et sans blocage, apportant un confort non négligeable dans la manipulation.